Entrée libre dans la liste des places disponibles. Masque et pass sanitaire obligatoires.

Conférence par :

Eric DELAVAL, conservateur du Musée d’archéologie d’Antibes et Robert THERNOT, ingénieur de recherche à l'INRAP

Etablissement indigène, agglomération hellénistique puis ville romaine, Antibes peut s’enorgueillir d’un riche passé.

Une importante quantité de données nouvelles, dues à l’essor de l’archéologie préventive, permet aujourd’hui d’éclairer de manière significative la ville antique, la première ville de Gaule et de la province de Narbonnaise pour qui venait d’Italie.

Outre la présence de deux édifices de spectacle et d’un vaste monument conservé sous le château ainsi que la découverte d’une nouvelle domus, les études les plus récentes précisent l’aspect des différents quartiers ainsi que le cadre de vie des habitants, en mettant en lumière les orientations de la trame urbaine et en tentant une approche des principales évolutions d’Antipolis, une ville romaine restée modeste mais empreinte encore d’un dynamisme certain à la fin de l’Antiquité.

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Entrée libre dans la liste des places disponibles.

Masque et pass sanitaires obligatoires.

Conférence par :

Des recherches archéologiques sont menées depuis de nombreuses années sur les sites castraux des Xe-XIe siècles en Provence, en particulier autour du bassin de la Durance. La multiplication de petits sites perchés perceptible à partir de la seconde moitié du Xe siècle semble s’accélérer dès l’an Mil à tel point que certains historiens ont théorisé sur la « révolution de l’an Mil ». Les recherches de terrain montrent qu’en réalité le phénomène existe depuis au moins l’époque carolingienne comme viennent le prouver les recherches de terrain de ces dernières années. De nombreux éléments matériels nous renseignent sur le statut social des occupants et sur leur mode de vie. Les techniques de construction mises en œuvre montrent une remarquable capacité à s’adapter aux ressources disponibles localement. Très souvent, les sites ont connu des transformations radicales sur des périodes assez courtes, montrant qu’il ne semble pas y avoir eu de modèles-types de ce qu’il est convenu de nommer les « résidences élitaires ». A chacune de ces dernières est très souvent associée une église et, parfois même, un village.